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Antibiorésistance La maîtrise des antibiotiques visée par un programme interministériel

D’ici 2018, l’objectif du plan Ecoantibio est de diminuer leur consommation de 25 % et de réduire les conséquences sanitaires et environnementales de l’antibiorésistance. Pour y parvenir, une feuille de route composée de 40 actions a été dévoilée par le gouvernement.

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Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, Marisol Touraine, ministre de la Santé, Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture et Thierry Mandon, secrétaire d’état chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche, ont présenté le 17 novembre la feuille de route gouvernementale visant à maîtriser l’antibiorésistance définie par le comité interministériel pour la santé (CIS). 330 millions d’euros seront mobilisés sur cinq ans pour mettre en œuvre ces 40 actions réparties en 13 mesures. Elles portent sur :

12 500 décès par an

Ces actions visent à diminuer la consommation d’antibiotiques de 25 % d’ici 2018 et à réduire les conséquences sanitaires et environnementales de l’antibiorésistance. Ce phénomène pourrait devenir l’une des principales causes de mortalité dans le monde. Chaque année en France, 12 500 décès sont liés à une infection à bactérie résistante aux antibiotiques. La capacité à soigner les infections les plus courantes est remise en question. Ce problème nécessite une intervention associant santé humaine, animale et environnement. Dans ce cadre, des programmes d’actions sont élaborés au niveau international, européen et national. En France, plusieurs plans ministériels ont permis d’atteindre de bons résultats en médecine vétérinaire. De plus, le pays souhaite interdire les antibiotiques en tant que promoteurs de croissance en élevage et encadrer spécifiquement le développement des nouveaux produits.

Les premiers résultats du plan Ecoantibio 2025 sont bons. Entre 2012 et 2015, l'exposition des animaux aux antibiotiques, toutes espèces animales et toutes familles d'antibiotiques confondues, a déjà diminué de 20,1 % par rapport à 2011. Une baisse qui a été observée pour toutes les espèces animales par rapport à 2011 (- 9,5 % en bovins, - 24,1 % en porcs, - 22,1 % en volailles, - 17,8 % en lapins, - 9,5 % en chats et chiens).

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